Je suis certaine que vous êtes capable de penser à plein de choses que vous avez juré ne plus refaire
Tiens, je vous partage ma liste de « plus jamais »
Je ne jouerai plus jamais au racket ball. Je suis incapable de prévoir où la balle rebondit et je me galoche dans le mur tête première à chaque fois. J’ai trop de difficulté avec l’évaluation des distances pour ce genre de jeux.
Je ne me ferai plus jamais épiler les sourcils par une amatrice… J’ai presque perdu tous mes beaux sourcils, j’ai pleuré longtemps de carnage.
Je ne me fierai plus jamais à ma seule mémoire et mon agenda papier pour mes rendez-vous. J’ai trop souvent réservé deux clients en même temps, ou oublié complètement que j’avais un rendez-vous. J’ai besoin d’alarme et de couleurs pour m’organiser efficacement.
Je ne dépenserai plus jamais pour des souliers de course de mauvaise qualité. Je devrais le savoir pourtant, j’ai fait mon cours d’orthésiste. De bons souliers c’est IMPORTANT.
Je ne douterai plus jamais de mon intuition quand vient le temps de dire oui à une activité. Chaque fois que j’ai ignoré ma petite voix, j’ai dépensé temps et argent sur des formations vide ou de ventes à pressions.
Je n’accepterai plus jamais un emploi que je n’aime pas uniquement pour le salaire.
Est-ce que vous aussi avez déjà marché sur une de vos promesses de ne plus vous y faire prendre, pour vous apercevoir que vous auriez donc dû vous écouter?
J’ai résisté à l’idée d’accepter un travail qui m’éteignait au plus haut point et qui dans des conditions plus que « sketch » (comme diraient mes enfants), mais qui m’aurait permis un salaire décent et régulier (être travailleur autonome c’est parfois - souvent, incertain). Je me suis dit que je devais me respecter, qu’il y aurait bien quelque chose qui correspondrait à ma personnalité, mon profil neurodivergent et ma réalité.
J’ai bien fait, parce que j’ai fini par le trouver ce travail. Ce n’est certainement pas le travail le plus glorieux, mais il me permet de poursuivre mon travail de coach et conférencière, de poursuivre l’écriture de mon livre (je sais c’est long.,mais souviens-toi qu’une personne dyslexique-dysorthographique ça a des enjeux avec l’écriture. Bref! Je touche à la fin ), de rester de mon côté de la rivière et en plus, il m’ouvre des portes et me donne des opportunités encore plus intéressantes de faire ce que je fais de mieux « coacher et parler de neurodiversité » avec des gens qui ont besoin d’entendre ce que j’ai à dire dans le cadre de leurs travaux. Je suis employée de soutient au Centre de Service scolaire de ma région. Chaque jour j’utilise mes compétences et mes talents directement avec les employés et les élèves. Je suis là où je peux être le plus utile et le plus reconnue.
Je suis contente de m’être écoutée. Je sais que je peux toujours faire confiance à mon intuition, même si des fois, mon ego parlait fort en titi, j’ai tenu tête à mon hamster et je lui ai prouvé qu’il avait tors de s’inquiéter.
Et toi, c’est quoi ta liste de plus jamais?
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